Les formateurs aux métiers de l’assurance font appel de plus en plus à l’apprentissage immersif et à ses mondes virtuels gonflés au réel pour gérer les risques, mieux évaluer les stagiaires, ou augmenter le retour sur investissement.
Ce n’est pas un déferlement, mais une tendance qui s’affirme peu à peu. En combinant la réalité virtuelle (1), la réalité augmentée (2) ou la réalité mixte (3) avec des environnements professionnels plus ou moins réalistes, l’apprentissage immersif (immersive learning) pénètre peu à peu le marché de la formation dans les assurances à l’instar des autres secteurs. Si la réalité virtuelle est dans les tuyaux des entreprises technologiques depuis des années, ce n’est que récemment qu’elle s’intègre, avec les autres réalités, dans les formations aux métiers de l’assurance. Et cela sans doute en raison de la baisse des prix de l’équipement comme les casques que l’on trouve désormais aux alentours des 300 € pièce et qui permettent de se connecter seul ou à plusieurs à un monde virtuel en un clic. Selon Dwayne Iserief, cofondateur d’Uptale, une entreprise de formation en apprentissage immersif, et en charge du marketing, « le marché est devenu mature en se consolidant ». Uptale a récemment levé 9 M€.
Les initiatives se multiplient dans les DRH des assureurs pour intégrer l’apprentissage immersif. Par exemple, chez Allianz, tous les nouveaux entrants commerciaux effectuent une partie de leur onboarding (processus d’intégration) en réalité virtuelle. Chez Axa, les nouveaux embauchés du monde entier consacrent une demi-journée en apprentissage immersif sur les quinze jours que compte leur acculturation initiale dans l’entreprise. Quant à l’Institut de formation pour la profession de...