Parce qu’il permet d’associer les salariés sur le long terme à leur entreprise et à ses performances, l’actionnariat salarié s’avère un investissement avec une part de risque mais efficace en termes de fidélisation.
Réservé aux sociétés par actions (SA) et aux sociétés par actions simplifiées (SAS), l’actionnariat salarié permet via différents moyens d’impliquer et d’associer les salariés au capital de l’entreprise (plans d’attribution d’actions gratuites, augmentation de capital réservée aux salariés, etc.). Entre autres possibilités incluses dans le package de rémunération, le groupe Axa a choisi de proposer tous les ans à ses salariés des actions à des conditions préférentielles. Ils bénéficient en outre d’avantages fiscaux et sociaux. À travers ce dispositif, en place depuis 1993 et baptisé Shareplan, près de 21 000 collaborateurs du groupe Axa issus de 37 pays représentant près de 19 % de l’effectif salarié ont souscrit des actions en 2022. Les salariés détiennent 4,2 % du capital et près de 6 % des droits de vote (certaines actions donnent droit à un vote double après un certain temps). Afin d’alimenter leur plan d’épargne entreprise, les collaborateurs ont le choix entre deux formules : la formule classique (achat d’actions Axa avec une décote de 20 % bloquées pendant cinq ans et donnant droit au versement de dividendes) et la formule levier (achat d’actions Axa avec une décote, bloquées pendant cinq ans, intégrant une garantie de l’apport personnel initial des salariés ; à l’échéance du plan, les salariés bénéficient du montant le plus élevé entre un rendement annuel garanti de 3 % capitalisé sur le montant de leur apport personnel ou, si plus favorable, un multiple de la hausse de l’action Axa). Toutefois, dans certains pays (Chine, Corée, Italie, USA), l’offre classique d’achat d’actions Axa est la seule solution disponible pour des raisons fiscales ou réglementaires.