Solly Azar fourbit ses armes anti-ANI. Au sein de la gamme santé spécialement conçue pour tenir compte du paysage post-généralisation, et dévoilée par le grossiste mi-septembre, la surcomplémentaire s'arroge la part du lion.
Solly Azar, qui dispose depuis 1998 d'une offre surcomplémentaire, fait valoir cette longue expérience pour pousser son offre auprès de ses partenaires distributeurs.
Car si l'accord national interprofessionnel doit redonner un sérieux coup de jeune à la surcomplémentaire, avec l'objectif de permettre aux salariés de compléter leur couverture obligatoire d'entreprise, sa gestion est une véritable usine à gaz.
Le pilotage technique serré nécessaire pour éviter l'antisélection ou l'absence de noémisation (télétransmission) des flux font en effet de la gestion et de la souscription de la surcomplémentaire un exercice périlleux. Fort de son expérience, le grossiste entend tirer profit de ces barrières à l'entrée.
L'enjeu est d'importance pour Solly Azar qui réalise près du quart de ses revenus (15 M€ en 2012) en santé individuelle.
Avec cette offre, le courtier entend palier l'insuffisance des garanties du contrat de santé obligatoire que toutes les entreprises devront mettre en place pour leurs salariés au plus tard en janvier 2016. En fait, une clientèle servie en individuelle par les partenaires de Solly Azar jusqu'au coup de tonnerre du 11 janvier dernier.
Avec trois formules au choix, "Surcomplémentaire santé" apporte des garanties additionnelles sur l'ensemble des postes de dépenses que sont l'hospitalisation, la médecine courante, l'optique et le dentaire.