Spécialiste de l’assurance dommages, Sada assurancescontinue de se développer sur l’ensemble de ses lignes d’activités en accueillantnotamment de nouveaux courtiers partenaires.
Quelest le positionnement de Sada assurances ?
Sada assurances est une compagnie de nichespécialisée sur les risques dommages. L’autre particularité est que nousdistribuons nos produits exclusivement par l’intermédiaire du courtage. Nousn’avons pas de réseau d’agents généraux ou de réseaux salariés à protéger. Cequi nous permet de servir au mieux nos partenaires courtiers.
Justement, avec combien de courtierstravaillez-vous ? Et quelle est votre politique en matière de codecourtage ?
Depuis quatre ans, le nombre de codes courtageest stable à environ 1 100. Notre politique consiste à travailler avec despartenaires dans la durée et non pas de manière épisodique. Raison pourlaquelle nous avons été amenés, dans certains cas, à fermer des codes inactifs.En parallèle, nous accueillons de nouveaux intermédiaires désireux decollaborer avec Sada assurances. Nous étudions donc toutes les demandesd’ouverture de code courtage.
Travaillez-vous avec des courtiersgrossistes ?
Pour être franc, nous étions jusque récemmenttrès prudents vis-à-vis des courtiers grossistes. Depuis juillet 2012, nousavons lancé des expérimentations de distribution par ce canal et nouscollaborons aujourd’hui avec trois sociétés (AssurOne Group, Autofirst etProtegys courtage) sur l’assurance auto. Il est encore tôt pour dresser unpremier bilan, car nous analysons actuellement les résultats. Mais sil’expérience est concluante, nous continuerons à travailler avec lesgrossistes, a priori uniquementpour les risques automobiles.
Quels sont vos principaux indicateursd’activité pour l’exercice 2013 ?
Nous avons enregistré, à fin 2013, unecroissance de notre chiffre d’affaires de 51 % à 111,4 M€, pour un total de 127 000 contratsen portefeuille et une enveloppe de 92,7 M€ de placements financiers. Cetteprogression sur l’ensemble de nos lignes d’activité s’accompagne d’uneamélioration significative de la rentabilité de nos opérations avec un résultatnet positif.
Ce bilan n’a-t-il pas été affecté par lescatastrophes naturelles survenues l’année dernière ?
Nous avons été plutôt épargnés, contrairement àd’autres acteurs du marché. En revanche, sur le plan des incendies, nous avonsfait face à plusieurs événements de moyenne intensité, de l’ordre de 100 000 à500 000 € par dossier. Mais, globalement, la sinistralité a été maîtrisée. Nousprofitons là de notre diversification géographique menée ces dernières annéesqui nous permet, par exemple, de ne plus être surexposés en Paca, notre régionhistorique. Aujourd’hui, la compagnie est présente dans la France entière àtravers huit régions commerciales.
Craignez-vous les conséquences de larésiliation infra-annuelle en auto et en habitation ?
Toute la question sur ce sujet est de savoir comment lesclients vont réagir et user, ou non, de leur faculté de résiliation. Il estdifficile d’y répondre aujourd’hui. Seule certitude, dans un contexte de crise,la sensibilité au prix est plus importante. Dès lors, le turn-over au sein des portefeuilles auto et habitation pourraitêtre plus élevé. Ceci aura pour effet d’engendrer des frais supplémentaires entermes de gestion qui se répercuteront mécaniquement sur le niveau de primes.
Retrouvezl’intégralité de cet entretien dans notre numéro d’avril.