CCR a étudié, en partenariat avec Météo France, l’impact financier du changement climatique sur le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles.
Journaliste
L’étude, qui porte sur les inondations par débordement et ruissellement, les submersions marines, et la sécheresse, prévoit un doublement de la sinistralité annuelle moyenne d’ici 2050. Cette augmentation est liée à 80 % à l’évolution des valeurs assurées et de leur répartition géographique, et à 20 % à l’impact du changement climatique. Les inondations devraient augmenter de 20 % notamment du fait de l’augmentation des phénomènes cévenols. Principalement liées à l’élévation du niveau de la mer, les submersions marines devraient s’accroître de 60 %. Quant à la sécheresse, les dommages resteraient constants au niveau national malgré des différences notables entre les régions.
Entre 2015 et 2050, le nombre de risques en portefeuille en France augmenterait de 11,7 % à 57 millions (contre 51 millions en 2015), tandis que les valeurs assurées connaîtraient une croissance importante de 72,3 %, avec là encore de fortes disparités territoriales.