L'assureur australien poursuit sa stratégie de développement vers les entreprises de taille intermédiaire et les PME en rénovant son contrat RC entreprise. La démarche est la même que celle mise en place pour le contrat CQFD qui couvre la RC des dirigeants et vise à être le plus lisible possible.
Pour un meilleur positionnement sur le marché, QBE a pris le parti d'améliorer certaines de ses garanties. En premier lieu, le contrat tient compte des évolutions de la société en matière de faute inexcusable de l'employeur. La garantie est étendue à tous les dommages corporels subis. Sont ici visés les dommages liés à la gestion sociale de l'entreprise et en particulier le harcèlement, de plus en plus reconnu faute inexcusable de l'employeur par les tribunaux.
Les frais de prévention ont été systématisés, la garantie objets confiés a été élargie ainsi que la notion de dommages immatériels consécutifs.
Les sous-plafonds de la garantie défense pénale et recours ont été revus à la hausse même si le plafond global de la garantie est resté à 30 000 €. Le plafond de garantie en RC exploitation, quant à lui, demeure à 6 M€ par sinistre et la RC après livraison à 1,5 M€ par année d'assurance.
Si l'assureur ne cache pas ses ambitions sur le segment des PME, le contrat n'en reste pas moins adapté aux clients ETI et grands comptes. Le contrat prévoit notamment une couverture automatique en cas de création de filiale, avec uniquement une obligation de déclaration à fournir au plus tard au moment de la fourniture annuelle des éléments servant au calcul de la prime.
Autre pas vers les entreprises de taille intermédiaire, le ticket d'entrée passe de 2 500 à 1 500 €. Avec l'élargissement des garanties, la sélection à la souscription risque donc d'être plus fine.