Exception faite d'Axa millésimes, qui détient le domaine de l'Arlot en Bourgogne - à 2 kms de Nuits-Saint-Georges -, tous les assureurs ont investi dans le Bordelais. Cette préférence est principalement liée à la surface des domaines, souvent petite en Bourgogne malgré leur qualité reconnue. Au total, la Bourgogne dispose de 30,3 milliers d'hectares contre 100,7 milliers pour le Bordelais, limitant ainsi la rentabilité. Par ailleurs, le principe des primeurs à Bordeaux permet de vendre son vin à un prix fixé par les négociants, deux ans avant sa mise en bouteille. Ce marché à terme du vin permet donc d'être sûr de liquider son stock dans les meilleures conditions tout en anticipant les ventes et ainsi la rentabilité espérée. Or, en Bourgogne, le principe de primeur est encore loin d'être généralisé, ce qui implique un coût de stock important. Enfin, les domaines rachetés comprennent tous des châteaux, qui permettent aux assureurs d'y organiser des événements clients et collaborateurs ou encore d'y développer l'œnotourisme. Or, la Bourgogne offre peu de châteaux sur les domaines et le tourisme viticole y est beaucoup moins développé que dans le Bordelais.
Pourquoi le bourgogne est-il délaissé ?
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