« MSH international cherche des relais de croissance dans les pays émergents »

Publié le 7 novembre 2013 à 8h00    Mis à jour le 22 octobre 2015 à 12h38

Florence Duflot


Spécialiste de la mobilité internationale, MSH international,filiale de Siaci Saint-Honoré, se donne les moyens d’accélérer sondéveloppement en France comme à l’étranger.

MSH International a connu une croissance organique de plus de 20 % en 2012. Quels nouveauxgrands comptes avez-vous engrangé cette année ?

Outre Google en Chine, nousavons remporté en santé le compte Parker Drilling, une importante sociétépétrolière américaine. Par ailleurs, nous gérons au Maroc, pour la banque Wafa,un produit santé haut de gamme destiné aux expatriés. Wafa travaillait avec lecourtier Vanbreda avant son rachat par l’assureur américain Cigna. Nouscontinuons également à chercher des relais de croissance dans les paysémergents – notamment en Inde et en Russie – qui souhaitent apporter à descibles aisées une protection complète en santé. Notre politique est d’apporternotre expertise en matière de produits et de gestion au travers de partenariatsnoués avec les assureurs locaux. Nous ne voulons pas être considérés comme unsimple payeur de facture, mais être reconnus pour notre conseil et notreaccompagnement dans le pilotage santé en mettant notamment à disposition desoutils de prévention utiles pour contrôler les dépenses.

Justement, où en sont vos partenariats avec lesassureurs étrangers ?

Pour intensifier notreprésence aux Etats-Unis auprès des grands groupes américains, nous nous sommesadossés à MetLife. Nous avons renforcé cette collaboration en 2012. Au Cambodge,nous avons conclu un partenariat avec l’assureur Forte, et avec Navakij en Thaïlande. D’ailleurs, notrenouveau bureau à Bangkok, qui emploie une dizaine de personnes, a décroché plusieurscentaines de contrats. De même, en Chine, nous poursuivons les discussions avecScor. Au Moyen-Orient, nous sommes en veille sur le marché qatari où notreapproche se veut plus structurée qu’opportuniste. Au Brésil, nous avons lancéune mission pour étudier la façon de nous y installer, plutôt sous la formed’un joint-venture. Quant à l’Afrique, nous restons en veille et espéronsaccompagner Wafa dans son développement.

Votre organisation par pôle est-elle désormaisfinalisée ?

Absolument. Nous nous sommesdotés cette année de nouvelles compétences. Jacques Biget, venant de Lafarge,par exemple, nous a rejoints en qualité de directeur de la stratégie et del’organisation. Pour asseoir notre pôle grand compte, nous avons recruté undirecteur commercial, Alfred Goebels, anciennement chez DKV Globality. Ce dernierva nous permettre d’attaquer le marché allemand et d’augmenter la confiance desclients en notre cabinet. Nous avons confié le pôle PME, ETI et particuliers àFabrice Tuffigo, pôle sur lequel nous entendons accélérer notre développement. Poury parvenir, nous tablons également sur l’animation d’un réseau d’environ 400 grossistes, apporteurs d’affaires.

Pour intensifier votre présence en santé individuelle,vous déployez également une stratégie web. Ou en êtes-vous dans cedomaine ?

Sur le site internet que nousavons retravaillé, nous faisons la promotion de notre offre. L’assuré peutsouscrire, éditer son certificat et payer en ligne. Il peut également, via sonespace personnel sécurisé, déclarer son sinistre, télécharger un justificatifde soins, consulter ses décomptes, obtenir un devis en temps réel. Nous voulonsfaciliter la vie de l’expatrié.

MSH international a par ailleurs lancé un observatoirede la mobilité internationale. Quels sont vos objectifs et les premiersrésultats ?

Cet observatoire devrait nouspermettre de mieux connaître les pratiques des entreprises en termes d’expatriation,aux plans de la santé, de la prévoyance et de la retraite, et donc de mieux lesaccompagner. En partenariat avec Previnter, association indépendante dont MSH internationalgère les programmes internationaux de protection sociale, nous avons interrogéun millier d’entreprises, tous secteurs d’activités confondus. Les premiersrésultats démontrent clairement une fracture dans les pratiques entre les grands groupesmondialisés d’une part, et les ETI/PME d’autre part. Et c’est bien là tout l’intérêtd’une association comme Previnter de favoriser l’échange entre sociétés sur lesbest practices des entreprises lesplus aguerries sur ces sujets complexes.Par ailleurs, nous pourrons aussi leur faire bénéficier de conseils enstratégie RH et rémunération puisque nous travaillons en synergie avec lenouveau département dédié de Siaci Saint-Honoré.

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