« Malakoff Médéric n’abandonne pas la santé individuelle »

Publié le 19 septembre 2013 à 8h00    Mis à jour le 22 octobre 2015 à 12h39

Romain Beausoleil


Invité hier, le 18 septembre, de l’ANJA (Association nationale des journalistes del’assurance), le délégué général de Malakoff Médéric, spécialiste descollectives, nous dévoile ses ambitions en santé individuelle.

Quelles sont, selon vous, les perspectives pour le segment de la santé individuelle ?

Il y a encore beaucoup à faire enmatière de santé individuelle où nous réalisons 539 M€ de chiffres d’affaires(+ 2,2 %). Tout d’abord, le cas des retraités est loin d’être réglé, notammenten ce qui concerne l’accès aux soins, l’augmentation du reste à charge, lepassage à la retraite ou encore le statut des sorties de groupe des programmescollectifs. Nous travaillons beaucoup sur ces sujets. Et même si la taille dumarché des assurances collectives est appelée à croître, Malakoff Médéricn’abandonne pas pour autant la santé individuelle.

Quelle est votre stratégie pour croître sur ce marché ?

Nous avons investi dans des boutiques,animées en moyenne par quatre personnes. Et nous avons prévu d’inaugurer notre26e point de vente d’ici la fin de l’année. Et nous continuerons à développerce réseau avec des surfaces inférieures à nos boutiques actuelles qui font 150 m² en moyenne. Parailleurs, nous préparons le lancement de boutiques mobiles. A l’heure où jevous parle, deux véhicules aux couleurs de Malakoff Médéric sont en cours defabrication. Ils sillonneront bientôt la France pour proposer nos solutions.Ces dispositifs représentent des investissements importants. Ce qui témoigne denotre volonté de ne pas lâcher prise sur le marché de la santé individuelle.Mais la pression sur les coûts est très forte et les marges très faibles. A cesujet, il ne vous a sans doute pas échappé que le rapport d’activité du Ctip – Centretechnique des institutions de prévoyance – indiqueque le résultat des institutions de prévoyance est négatif en assurance santé.Alors même que le contraire est souvent affirmé, à tort.

Comment voyez-vous évoluer le marché de l’épargne retraite ?

Il y a en France un besoin structurelfort pour ce type de solution. Mais, aujourd’hui, plusieurs obstacles, comme unefiscalité peu avantageuse, freinent le développement de ce type d’offre.Toutefois, je suis persuadé que les choses vont évoluer dans le bon sens. Maismalgré les 6 Md€ de provisions et un chiffre d’affaires de 322 M€ (+ 9,5 %),nous n’avons pas la taille suffisante. Nous devons donc trouver un partenairedésireux de construire avec nous une solution pour développer cette activité.C’est un sujet stratégique qui sera sans doute l’une des composantes du plan detransformation à quatre ans que nous avons prévu de définir dans les prochainsmois.

Retrouvez la suite de notre entretienavec Guillaume Sarkozy dans notre numéro d’octobre.

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