Les IP défendent leur fonction d'amortisseur

Publié le 1 septembre 2011 à 6h00    Mis à jour le 22 octobre 2015 à 12h43

Séverine Charon

En 2010, l'activité des institutions de prévoyance a enregistré une hausse modérée de 2,5 %, avec 11,7 Md€ de cotisations, provenant pour l'essentiel des activités de retraite supplémentaire (1,115 Md€ de cotisations, en hausse de 26 %). Par ailleurs, la réforme des retraites a aussi été synonyme d'augmentation des prestations, que le Ctip (Centre technique des institutions de prévoyance) chiffre à 1,5 Md€ (soit 15 % des fonds propres).

La santé, avec 5,4 Md€ de cotisations, et la prévoyance, à 5,1 Md€, sont en revanche stables. Sur le segment de la santé, l'activité se maintient grâce au développement des accords de branches : à fin 2010, il existait ainsi 51 accords couvrant 3 millions de salariés, selon le Ctip.

En santé, alors que les dépenses, et donc les prestations versées par les IP, ont fortement progressé, les cotisations n'ont pas suivi la même tendance, confirmant le caractère fortement concurrentiel du marché des collectives. «Le rôle des IP consiste aussi à lisser l'impact de la progression des dépenses sur les cotisations», insiste le Ctip. Avec un ratio combiné à 102 %, les IP n'ont donc pas augmenté les cotisations autant qu'elles auraient pu le faire, et financent ce déficit grâce aux excédents des années précédentes, plus fastes.

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