Nicolas Moreau (Axa France) : « Je retiendrais le développement des voitures électriques par Toyota et Lexus, les pneus plus efficaces avec un sourcing plus vert de Michelin, ou la démarche cosmétique de L'Oréal. »
Anne-Catherine Husson-Traoré (Novethic) : « Le Science Based Target, qui définit secteur par secteur le quota de budget carbone restant. Cette approche permet de passer d'une logique d'engagement de réduction d'émissions, gage de bonne volonté, à des objectifs de réduction à la hauteur de l'enjeu, c'est-à-dire maintenir le réchauffement climatique en deçà de deux degrés. C'est l'initiative qui a selon moi le plus de potentiel pour changer les raisonnements sur le risque climatique. »
Marie-Christine Lanne (Generali France) : « La politique de réduction d'empreinte carbone sur le long terme d'entreprises comme Schneider Electric ou d'entreprises familiales que nous avons labellisées en RSE. Par exemple, le groupe Millet (fabricant de portes et fenêtres), qui passe toute son activité au crible du développement durable, ou le groupe Serge Ferrari (fabricant de matériaux composites souples), qui recycle tout, et qui a entre autres travaillé pour les JO de Londres ou pour la dernière exposition d'Anish Kapoor à Versailles. »