Endépit d’un contexte peu favorable à l’assurance vie, la filiale du groupeNatixis dédiée aux groupements de CGPI et aux banques privées abordesereinement 2013.
Comment se positionne Natixis assurances partenaires ?
Nousnous définissons comme un fournisseur de services et de produits d’assurancevie haut de gamme auprès des groupements et des plates-formes de CGPI et des banques privées. Nos partenaires jouentaujourd’hui un rôle de middle officepour le compte globalement de 800 professionnels de la gestion de patrimoine.Après avoir réalisé tous les développements nécessaires, notamment sur le planinformatique, nous proposons aujourd’hui une offre complète en architectureouverte à nos partenaires, dont Infinitis et Sélection 1818. Nous souhaitonsrester sur le modèle d’une structure à taille humaine afin de maintenir unegrande réactivité. Car il s’agit d’un élément fondamental pour fidéliser uneclientèle patrimoniale par nature exigeante.
Quelest le comportement d’épargne actuel de la clientèle patrimoniale ?
Lecontexte économique a été compliqué pour plusieurs secteurs en 2012, notammentpour l’assurance vie, et a naturellement touché l’activité des conseillers engestion de patrimoine. En effet, une partie de la clientèle haut de gamme aprivilégié d’autres supports d’investissements comme les comptes à terme ouencore l’immobilier. Concernant notre activité, nous avions terminé l’année2011 avec une collecte de l’ordre de 80 M€ et un encours de 720 M€. L’année 2012devrait être en retrait par rapport à 2011.
Et comment voyez-vous l’année 2013 pourl’assurance vie ?
Comme tout le monde, nous nous interrogeons. Avec unrendement moyen des fonds euros en baisse, les épargnants pourraientprivilégier d’autres supports. Toutefois, de nombreuses questions se posentencore sur le plan macroéconomique. Par conséquent, l’aversion au risque restetrès marquée chez la clientèle patrimoniale. Les épargnants réfléchissent àdeux fois avant d’investir dans les unités de compte. C’est la raison pourlaquelle il nous faut proposer des OPCVM à moindre risque, mais aussi moinsclassiques, et donc faire preuve d’innovation. Dans cet esprit, je suisconvaincu que le fait d’intégrer, par exemple, des SCPI ou des fonds datés dansles supports d’investissement peut être une bonne réponse à la situationactuelle.
Et que proposez-vous en matière de service degestion ?
Nousavons développé la gestion conseillée qui est un compromis entre la gestionlibre et la gestion sous mandat collective, l’objectif étant de faire profiterles clients des meilleures opportunités d’investissement. Ces types d’offre,gestion conseillée et gestion sous mandat, répondent parfaitement aux besoinsd’une clientèle qui n’a pas forcément le temps, ou n’a pas toutes lesconnaissances requises, pour piloter ses contrats d’assurance vie.Concrètement, l’épargnant est libre d’arbitrer une partie de son épargne entredes fonds euros et/ou des fonds structurés en gestion libre et, parallèlement,sur un autre canton de son contrat, nous lui proposons soit une gestion sousmandat, soit une gestion conseillée. Grâce à cette offre de service peucommune, nous abordons l’exercice 2013 sereinement et nous visons uneprogression à deux chiffres de notre activité.