Les infrastructures sont une nouvelle classe d'actifs actuellement en vogue dans certains portefeuilles d'institutionnels. A la recherche de rendement au moindre risque, ce secteur est prometteur et les sociétés de gestion intègrent de plus en plus souvent ces actifs dans la composition de leurs fonds. Les projets d'infrastructures en Europe ou dans les pays émergents, dans les domaines des réseaux de transport, d'énergie, de communication sont nombreux et demandent d'importants financements.
D'après la Commission européenne, les montants pour l'Europe représenteront entre 1 500 et 2 000 Md€ d'ici 2020. Or, aujourd'hui, les finances publiques ne peuvent plus assumer ces grands projets, et les banques, sous le coup de Bâle 3, ne peuvent plus se lancer dans de tels financements de long terme. Le recours aux placements privés sous forme de fonds, de dette obligataire, présente donc un grand intérêt pour les investisseurs institutionnels, avec des risques de défaut identifiés et plus faibles que les obligations corporate, pour un rendement identique.