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Dans l’édition 2016 du baromètre des risques d’AGCS, l’interruption d’activité demeure le risque le plus redouté. L’évolution des marchés (volatilité, concurrence accrue, stagnation…) et les cyber-risques préoccupent de plus en plus les risk managers. Les événements naturels majeurs, second risque le plus redouté l’année dernière, sortent du top 3 et passent en 4e position après un exercice 2015 relativement clément sur le front des Cat Nat. « Nous voyons émerger une véritable prise de conscience des macrorisques qui traduit une vision plus globale de la gestion des risques », analyse Thierry Van Santen, directeur général d’AGCS.
Les sociétés s’inquiètent notamment de la sophistication croissante des cyberattaques mais ont tendance à sous-estimer les pannes techniques informatiques comme causes d’interruptions coûteuses d’activité, estime AGCS qui argue d’environ 10 % des parts du marché français cyber aujourd’hui. « Depuis six mois, on constate une accélération très nette des demandes de cotations, souligne Thierry Van Santen. Le cyber va prendre beaucoup de place avec l’introduction des objets connectés, mais les entreprises n’en voient aujourd’hui que l’impact matériel et non les conséquences possibles sur toute la chaîne de production. »