rédacteur en chef
A l’occasion du congrès national des courtiers d’assurances à Reims, le président sortant, candidat à un deuxième mandat, expose sa feuille de route pour les deux ans à venir.
Où en êtes-vous des priorités fixées à l’orée de votre présidence qui prend fin ces jours-ci ?
Plusieurs chantiers ont été menés et d’autres se poursuivent encore. Deux ans, et même si beaucoup de choses ont été accomplies, c’est trop court. Il nous reste, entre autres, le chantier de modernisation de la Chambre qui me tient tant à cœur. Nous avons tous beaucoup travaillé sur ce sujet, mais il n’est pas encore abouti. Rien d’étonnant à cela d’ailleurs, car c’est un gros chantier, très ambitieux, qui devrait avoir une influence déterminante sur la façon dont nous sommes organisés aujourd’hui. C’est notamment la raison pour laquelle, avec l’équipe qui m’accompagne, nous allons proposer notre candidature pour un nouveau mandat de deux ans, lors du congrès de la CSCA. Cette équipe sera renforcée et aura pour objectif premier de mener à bien cette réforme avec l’ensemble des élus et, naturellement, l’ensemble de nos membres. Certainement, il nous faut travailler à avoir une structure mieux adaptée, une organisation plus efficace, un système de financement qui subvienne aux besoins de la défense des intérêts de la profession tout en ne pesant pas trop sur nos membres. Dans ce contexte, il s’agit de communiquer de façon pertinente, tout en cherchant à augmenter le nombre de nos membres et, enfin et surtout, leur offrir des services qui facilitent leur vie professionnelle.
Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur la refonte des statuts de la Chambre ?
Ce qui nous importe, c’est de rendre notre organisation plus "lisible", plus efficace, que ce soit pour nos futurs membres, mais aussi pour les pouvoirs publics. Souvenez-vous qu’aujourd’hui la CSCA est une union composée de dix syndicats qui portent tous des noms différents… Les objectifs que j’ai évoqués précédemment constituent un tout et influent les uns sur les autres. C’est la raison pour laquelle cette refonte des statuts menée par notre profession doit s’inscrire à la fois dans un calendrier qui fixe des échéances, mais à un terme raisonnable pour qu’elle puisse aboutir dans de bonnes conditions. Ce sont ces propositions qui seront soumises lors de l’assemblée générale du 31 mai prochain, qui se tiendra dans le cadre de notre congrès annuel.
Pourquoi, lors de ce congrès, conviez-vous une association de consommateurs ?
Durant les deux dernières années, et aussi grâce aux actions déjà menées par nos prédécesseurs, la profession a accru de manière remarquable sa notoriété et sa présence auprès des pouvoirs publics. Par ailleurs, nous collaborons au quotidien avec nos fournisseurs – les assureurs –, et nous avons d’excellents rapports avec la FFSA avec qui nous travaillons de façon très productive. Les courtiers sont également proches depuis toujours des entreprises – leurs clients –, notamment via l’Amrae ou encore d’autres organismes. Il nous faut aujourd’hui nous rapprocher des particuliers et de leurs organisations représentatives. Dans le contexte des projets de réformes en cours, nous souhaitons faire comprendre que nous avons un rôle à jouer dans la protection du consommateur à travers le conseil que nous lui fournissons. Le fait de travailler sur certains sujets avec les associations de consommateurs nous semble un des moyens d’y parvenir.