Chef de rubrique
D’après la 4e enquête d’Aon Hewitt sur les pratiques des entreprises en matière d’avantages sociaux, ceux-ci prennent une part croissante dans la rémunération globale. Le poste le plus significatif demeure l’épargne salariale. L’article 83 (régime à cotisations définies) poursuit son développement et a tendance à s’ouvrir à toutes les catégories de personnel.
L’entreprise les finance en moyenne à 83 %. Le taux d’équipement en Perco s’avère stable avec dans 87 % des cas un abondement de l’entreprise. Celui du PEE, support incontournable, atteint les 98 %. Concernant le compte épargne temps, 67 % des entreprises déclarent en avoir mis un en place. Le nombre de jours de congés s’élève en moyenne à 27 par an. Le régime de retraite à prestations définies article 39 destiné à 67 % aux cadres dirigeants a été adopté par seulement 21 % des entreprises. Intéressement et participation restent une composante clé dans le package de rémunération. 98 % des entreprises ont un accord de participation et 77 % un accord d’intéressement.
Les deux avantages cumulés représentent en moyenne 11,25 % de la rémunération annuelle. La protection sociale (frais de santé et prévoyance) la plus visible au quotidien pèse de 3 % à 5 % de la rémunération et la retraite supplémentaire hors régimes à prestations définies de 5 % à 9 %. En santé, 70 % des entreprises ont rendu leurs contrats responsables. Les formules de base dominent à plus de 60 % mais les options gagnent du terrain. La prévoyance est financée à 63 % par les entreprises. Et dans 70 % des cas, la désignation ou recommandation d’un organisme dans la Convention collective de rattachement est pratiquée.