Adossé à la notion de service, le cloud computing se décline en trois catégories d'interactions :
- le SaaS, ou Software as a Service, est le plus répandu et consiste en une location d'applications ;
- le PaaS, ou Platform as a Service, concerne la location d'une plate-forme de développement, de tests, de recette ou d'exécution ;
- l'IaaS, ou Infrastructure as a Service, porte sur la location de la capacité informatique, que ce soit de calcul ou de stockage.
Vu sous l'angle typologique, le cloud computing se décompose également à travers le triptyque public, mixte et privé. Le premier est porté par des acteurs comme Google, SalesForces et autres Amazon. Il est loué à un acteur en dehors du pare-feu et est souvent réservé à des compartiments applicatifs ne relevant pas du périmètre des applications métiers ; quant à la version privée, elle est réalisée en interne et porte sur une approche architecturale du système d'information. Enfin, le cloud hybride - ou mixte - allie les deux premiers.
D'après une étude réalisée au premier semestre 2010 par PAC auprès de 200 décideurs informatiques français, les investissements des DSI concernent en priorité le cloud privé (71 %, contre 13 % pour la version mixte). En fait, seuls des pans peu critiques du système d'information seront portés sur un cloud public, qui apparaît comme une mutation des offres d'outsourcing existantes. Ce résultat vient souligner la peur pour les DSI de perdre le contrôle de leurs données. Les raisons sécuritaires y sont pour beaucoup.