D'après une étude de Dafsa, suite à l'ANI, les salariés ne bénéficiant pas encore de complémentaire santé en entreprise devraient être couverts, à parts quasi égales, au travers des conventions collectives ou accords nationaux ou via des contrats d'entreprise. D'ailleurs, près de 90 accords de branche ont déjà été identifiés comme susceptibles d'instaurer un dispositif santé d'ici au 1er juillet 2014. Et si les intervenants historiques, c'est-à-dire les groupes de protection sociale, sont bien positionnés pour bénéficier de recommandations dans ces accords, ce marché offre des possibilités de développement à d'autres opérateurs, comme les sociétés d'assurance. A condition toutefois que ces derniers fassent preuve de réactivité commerciale et de compétitivité tarifaire.
Convaincre les entreprises
Mais au final, quels que soient les organismes d'assurance, une démarche solidement argumentée devra être déployée pour convaincre des entreprises réticentes. Cette approche devra mettre en exergue le coût pour l'entreprise, mais aussi la simplicité de mise en place et de gestion de l'offre. Enfin, l'analyse des offres compatibles avec l'ANI, déjà disponibles, confirme l'évolution des contrats collectifs vers des dispositifs comprenant un premier niveau de couverture correspondant au socle minimum de garanties ou légèrement supérieur et, en renfort, des options complémentaires à la charge des salariés.