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L’AFA, enfin du concret ?

Publié le 16 mars 2015 à 9h25    Mis à jour le 17 février 2016 à 12h39

Thierry Gouby

Thierry Gouby
journaliste

Cela n’aura échappé à personne, le président de la FFSA et son homologue du Gema ne parlent plus que d’une seule voix : celle de l’Association française de l’assurance (AFA).

Ainsi, le tandem Bernard Spitz et Pascal Demurger (respectivement président et vice-président de l’AFA), ambitionne-t-il d’insuffler le renouveau à leur maison commune, inaugurée voilà près de dix ans. D’aucuns frôlent l’indigestion, mais qu’importe, les deux compères ne ménagent pas leurs efforts pour représenter la profession sous une même bannière.

Et force est de constater que cette AFA "nouvelle génération" monte progressivement en puissance et s’organise pour parvenir à ses fins. Après avoir entériné le mois dernier la mise en place de cinq commissions techniques, plusieurs groupes de travail viennent en effet d’être désignés.

La commission numérique sur les rails

Première à s’être mise en ordre de bataille, la commission numérique, installée sous la houlette de sa charismatique présidente, Virginie Fauvel, membre du Comex et directrice digital d’Allianz France. Cinq groupes de travail se sont déjà attelés aux sujets "techno" communs à la profession. La problématique de la dématérialisation est dévolue au premier d’entre eux, avec notamment dans les tuyaux un projet d'e-constat version sinistre habitation. Le deuxième groupe de travail planche sur le thème de la santé numérique, et le troisième sur le vaste sujet des objets connectés et des assurances Iard. Viennent ensuite les risques cyber et, pour le cinquième et dernier groupe, le thème de la formation et de l’évolution des emplois en lien avec les nouvelles pratiques digitales.

Feuille de route pour tous

Si pour l’heure toutes les commissions ne sont pas encore actives, toutes ont leur feuille de route et leur bureau.

Et la commission assurances de biens et de responsabilité, présidée par le directeur général de Maaf, Stéphane Duroule, devrait se mettre à l’ouvrage rapidement. Avec d’ores et déjà deux groupes de travail pressentis sur les risques de particuliers d’une part, et ceux des entreprises d’autre part.

Du côté de la commission assurances de personnes, présidée par Stéphane Dedeyan, DG délégué de Generali France, là aussi deux groupes au minimum devraient se répartir les questions relatives à l’épargne et à la santé.

Enfin, la commission développement durable, dans laquelle Renaud Berrivin (IMA) a récemment été nommé vice-président, devrait plancher sur les enjeux RSE de la profession, dans l’optique de la Conférence climat 2015 (COP21) qui se tiendra à Paris en fin d’année.

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