La mutuelle niortaisetravaille à la conception de nouvelles offres en partenariat avec la Mutuelle généralede l’éducation nationale.
Vous étiez présent au Salon des maires et des collectivités locales.Pourquoi ?
C’était en effet important pour nous afind’y présenter notre offre dédiée aux communes de moins de 2 500 habitants,qui constituent comme vous le savez une grande partie des communes françaises,ainsi qu’aux petits EPCI (Etablissements publics de coopération intercommunale).Je vous rappelle que notre engagement dans le domaine n’est pas nouveau dans lamesure où notre partenaire, les Caisses d’épargne, distribuait, jusqu’il y apeu, un produit Maif. Mais nous avons récemment choisi d’assumer nous-mêmes ladistribution de ce produit.
Pourquoi un tel changement ?
Tout simplement car bon nombre de nossociétaires sont engagés dans des mandats municipaux... Ils sont certesassurés en tant que personne physique à la Maif, mais il fallait pouvoir les couvrir pour les risquesparticuliers liés à leur mandat d'élu et répondre à leur attente forte deprotection des collectivités locales dans lesquelles ils sont investis. Pour ce faire, nous capitalisons surnotre savoir-faire dans le domaine de l’assurance des associations et desétablissements publics pour proposer une protection de qualité. Comme àl’accoutumée à la Maif, toutes les garanties sont en inclusion. En choisissantnotre multirisque, les communes protègent ainsi l’ensemble de leur patrimoine etleur personnel.
Vous étiez également présent au Salon de l’éducation avec un standimpressionnant juste à côté de la MGEN. Où en est le partenariat entre les deuxmaisons ?
C’est bien plus qu’unpartenariat ! Il s’agit d’une véritable alliance stratégique quis’est notamment traduite par l’arrivée de Thierry Beaudet au conseild’administration de la Maif. Il y a aujourd’hui une réelle volonté entre lesdeux mutuelles d’accélérer les collaborations, dans la continuité de nos succèscommuns que sont l’offre santé MGEN-Filia ou l’offre obsèques... Par exemple,nous planchons actuellement sur la conception d’une offre prévoyance et d’uneoffre dépendance. Avant sans doute d’imaginer la création d’offres dansd’autres domaines. En outre, l’alliance entre la Maif et la MGEN se décline surle terrain, où les équipes sont de plus en plus amenées à travailler ensemblesur des sujets d’intérêt commun comme les actions d’information auprès de nossociétaires ou la formation à l’économie sociale. En somme, nous cherchons àmutualiser ce qui peut l’être avec toujours en ligne de mire l’intérêt dessociétaires.
Le fait que la MGEN fasse partie d’Istyapeut-il freiner vos projets communs ?
Absolument pas. Bien aucontraire ! Il est logique que la MGEN se rapproche d’autres mutuellessanté pour être encore plus performante sur son métier historique. Nous avonseu la même démarche sur l’Iard avec Sferen. Parallèlement, le fait que la MGENfasse partie de l’union mutualiste de groupe pourrait ouvrir, à plus long terme,d’autres perspectives de partenariat avec les différents membres d’Istya,notamment en assurance dommages. Mais il est bien trop tôt pour vous en parler.
Daniel Havis, PDG de la Matmut, nous annonçait avoir trouvé un accordavec vous concernant le transfert de son activité épargne. Pouvez-vous nous endire quelques mots ?
Comme vous le savez,nous sommes très liés avec la Matmut dans le cadre de Sferen. Je me félicitepar conséquent d’avoir trouvé un accord avec nos confrères de la Matmut dontles conseillers deviendront distributeurs de contrats de Parnasse-Maif. Ce typede partenariat est une grande première pour nous. C’est aussi un bon challenged’ouverture pour la Maif.
