« La Banque postale va revoir sa stratégie en santé »

Publié le 28 février 2013 à 8h00    Mis à jour le 22 octobre 2015 à 12h40

Romain Beausoleil


Alorsque La Banque postale a enregistré l’année dernière 42 000 contrats ensanté, elle se met d’ores et déjà en ordre de marche pour répondre à lanouvelle donne imposée par l’accord national interprofessionnel.

Quel regard portez-vous sur l’accordnational interprofessionnel et la généralisation de la complémentaire santépour les salariés? Cet accord est-il de nature à modifier votrestratégie ?

Franchement, cet accord nous a beaucoup surpris ! Il vaavoir pour effet de transformer le marché de la santé individuelle. A l’imagedes autres acteurs de ce segment, nous allons bien entendu devoir revoir notrestratégie en la matière. Dès aujourd’hui, nous nous mettons en ordre de marchepour répondre à la nouvelle donne à compter de janvier 2016. Nous étudieronsainsi dans les prochains mois la faisabilité de proposer une offre compétitiveà destination des TNS. Par ailleurs, nous réfléchirons à l’opportunité de selancer sur le marché des collectives (TPE/PME) et celui des agentsterritoriaux.

En attendant, quel bilan tirez-vous devotre première année d’activité en santé individuelle ?

Nousavons enregistré l’année dernière, en net, 42 000 nouveaux contrats enportefeuille, Nous sommes agréablement surpris par le fait que lesclients, qui sont généralement bancarisés à La Banque postale, sollicitenteux-mêmes le réseau pour obtenir des informations sur les offres. Ce qui estune marque forte de confiance envers l’établissement. Aujourd’hui, nousdistribuons le produit dans 200 points de vente. Mais, d’ici la fin de l’année,nous aurons terminé le travail de formation de l’ensemble du réseau. La santé sera donc disponible danstous nos bureaux. Cette montée en charge nous laisse à penser que nouscontinuerons à croître sur ce marché.

Où en êtes-vous sur le segment de ladépendance ?

LaBanque postale demeure le premier distributeur de contrat individuel en matièrede dépendance avec près de 20 000 ventes par an. Notre portefeuille estaujourd’hui constitué de 180 000 polices. Notre savoir-faire reste doncpertinent en la matière. Afin de renforcer notre position de leadership, nousavons prévu de rénover notre contrat "Protectys", lancé en2004. L’objectif étant de proposer de nouveaux services tant à la personne ensituation de perte d’autonomie qu’à destination de l’aidant. A ce titre, nousavons déjà créé un site accessible à tous nos clients et prospects "Vivreen aidant ". Nos travaux se poursuivront tout au long de l’année pour nouspermettre de lancer une offre enrichie en 2014.

Doit-on s’attendre à d’autres nouveautéssur le segment de la prévoyance ?

Nous avons récemment finalisé la refonte de notreoffre GAV – garantie des accidents de la vie – en y apportant desinnovations dont la prise en charge des sinistres en cas de garde des enfantspar les grands parents. Et, fort du succès de notre produit de prévoyance "Sérénia" (près de 5 000 contrats en portefeuille), nous allons nous employer à enrichir la gamme desproduits patrimoniaux. L’exercice 2013 sera donc une année riche pour La Banquepostale durant laquelle nous comptons bien consolider nos positions et avancernos réflexions sur le lancement de nouveaux produits dans de nombreux domaines.

Retrouvez l’intégralité de l’interview dans le numéro demars de La Tribune de l’assurance

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