Annoncée il y a trois ans, la fusion entre Vauban Humanis et Aprionis a été entérinée le 27 janvier dernier, donnant naissance à Humanis. Le nouveau groupe paritaire est propulsé au 3e rang en retraite complémentaire, avec 5,7 Md€ de cotisations (12 % du poids Agirc-Arrco) ; et au 4e rang en santé prévoyance, derrière Malakoff Médéric, AG2R La Mondiale et Pro BTP, avec un encaissement de 1,8 Md€. Humanis fédère également un important groupement mutualiste, constitué de l'association des unions Radiance et Servalys.
A peine né, Humanis s'apprête à grossir à nouveau, en s'unissant avec Novalis Taitbout (1 Md€ d'encaissement en santé prévoyance). La création d'une nouvelle sommitale est prévue pour janvier 2012. Pour Humanis, 2011 demeurera une année de transition. « Nous n'allons pas mettre en place des organisations détaillées cette année. La fusion se fera à trois, avec Novalis Taitbout », explique Georges Bouverot, président d'Humanis.
L'enjeu de ces rapprochements paritaires successifs est, d'une part, de rationaliser la gestion de la retraite complémentaire, avec la recherche de gains de productivité informatiques au sein des usines retraite, et d'autre part, de se doter de moyens accrus côté prévoyance santé, à l'approche de Solvabilité II.
Aussi, parallèlement à la création d'Humanis, a été constitué le GIE Alcara, issu des plates-formes retraite Alcire (à laquelle adhérait Vauban Humanis) et Aramis (utilisée par Novalis Taitbout). Cette nouvelle plate-forme a en outre pour utilisateurs Apicil,D&O Mornay et Ircem. Côté prévoyance, Humanis a adopté le logiciel issu d'Apri, Pléiade, qu'utilisera également Novalis Taitbout.