Hiscox entendpoursuivre en France sa stratégie de distribution multicanal et élargir sessegments de clientèle.
Quelles sont lescomposantes de votre groupe aujourd’hui ?
Le groupe Hiscox opère uniquement sur les marchés matures autravers trois principales entités. Ainsi, Hiscox London Market souscrit sur lemarché de Londres des risques internationaux. Hiscox UK & Europe offre,lui, toute une gamme de produits de niche aux professionnels et particuliersaisés. Enfin, Hiscox International traite des opérations aux Bermudes, àGuernesey et aux Etats-Unis. Notre accès à l’Amérique latine s’effectue depuisnotre bureau de Miami. Nos ressources proviennent, d’une part, d’activitésgénératrices de trésorerie mais fortement exposées (réassurance, marine,énergie) et, d’autre part, d’activités retailcréatrices de valeur.
Quels ont été sesrésultats en 2012 ?
Le montant de nos primes brutes s’est élevé à 1,56 Md£, soitune hausse de 8,5 %. Notre résultat avant impôt a atteint 217,1 M£. Notre ratiocombiné, en baisse de 14,5 points par rapport à 2011, se situe à 85,5 %. Dans lecadre de notre stratégie de groupe, nous gérons nos expositions sur les grandsrisques de façon active et réinvestissons nos profits dans nos activités retail.
Comment s’estcomporté Hiscox France dans un contexte de crise ?
Dans l’Hexagone, nous avons terminé 2012 avec un chiffred’affaires de 71 M€. Un montant six fois moins élevé qu’au Royaume-Uni (400 M€).Notre ambition est d’atteindre le même montant d’ici 2020. Notre portefeuilleest quasiment équilibré entre les assurances professionnelles (réassurance, marine,énergie, RC professionnelle), qui représentent 35,5 M€, et les assurances artset clientèle privée (MRH) qui pèsent pour 33,6 M€. Sur les assurancesprofessionnelles, la croissance a été de 20 %. En revanche, les assurances artset clientèle privée ont stagné.
Hiscox a adopté unedémarche multicanal. Quels sont vos premiers retours sur investissement ?
En France, si nous travaillons essentiellement avec lecourtage, nous avons néanmoins diversifié nos canaux de distribution. Depuisdeux ans, nous avons investi la vente directe sur le web. Notre campagnepublicitaire TV – déclinée en en trois vagues et destinée à éduquer le marché auniveau de la RCprofessionnelle – porte ses fruits. En 2012, 2,3 M€ de notre chiffre d’affairesprovenaient d’internet. Nous misons également beaucoup sur nos partenariats, notammentceux avec les bancassureurs et les mutuelles. Celui noué avec la Maaf en RC professionnelle donne,par exemple, d’excellents résultats. Environ 20 % de notre business sontdésormais réalisés grâce à ces solutions alternatives.
Quels sont vosobjectifs de développement en 2013 sur le marché français ?
Nous voulons consolider notre part de marché sur lesassurances professionnelles, mais aussi renforcer nos relations avec lecourtage et accroître notre développement sur les solutions alternatives. Nousadaptons nos produits aux différents segments de clientèle et entendons nous positionnerdavantage sur les secteurs de la sécurité privée et du gardiennage, ainsi quesur des SSII avec notre produit cybercriminalité. Sur la clientèle privée hautde gamme, nous pensons qu’il y a encore beaucoup de potentiel d’assurance. Nousestimons que moins de 20 % des 200 000 foyers CSP + sont correctement couvertsen MRH.