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Elections Agéa : Faites vos jeux !

Publié le 26 mai 2015 à 11h00    Mis à jour le 17 février 2016 à 12h35

Thierry Gouby

Thierry Gouby
journaliste

 

Nimbés de tous leurs soutiens, les deux candidats à la succession d’Hervé de Veyrac déroulent désormais leurs programmes de campagne. Patrick Evrard (agent général Gan) et son équipe composée de Laurent Boulangeat (Generali), Emmanuel Gaboriau (Axa), Gilles Lepeytre (MMA), Karine Mortaigne (Mutuelle de Poitiers) et Bruno Pelissier (Allianz), affronte Michel Picon (agent général Axa), accompagné de Maryse Boino (MMA), Marie Candau (Aréas assurances), Jean-Yves Erard (Allianz), Guy Geoffroy (Swiss Life) et Thierry Sevoz (Generali). Ces derniers ne ménagent pas leurs efforts pour convaincre les 15 syndicats de sociétés, les 21 chambres régionales et les 95 chambres locales de la fédération de les porter à la présidence d’Agéa.

A deux semaines du résultat final, chacun y va de son petit calcul pour savoir quelles sont les chances des deux camps. « Dans le décompte des syndicats verticaux qui le soutiennent, Patrick Evrard sort en tête, mais du côté des chambres régionales, c’est Michel Picon qui se détache », indique un membre d’Agéa sous couvert d’anonymat.

Rôle primordial

Si la plupart des grands syndicats d’agents ont pris position, officiellement ou non, les régions vont donc jouer un rôle primordial dans la bataille. « A cause de l’interventionnisme exacerbé des syndicats dans cette élection, certains présidents de chambres ont décidé de se réserver jusqu’à la fin », ajoute de son côté un observateur avisé de la profession. Selon nos informations, Patrick Evrard devrait pour le moment recevoir le soutien des régions Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes, Nord-Pas-de-Calais ou Aquitaine. De son côté, Michel Picon peut compter sur l’appui des régions Île-de-France, Méditerranée, Languedoc-Roussillon, Alsace, Haute et Basse-Normandie ou encore Bretagne.

Pour l'heure, certaines régions d’importance comme la Bourgogne ou le Centre seraient tiraillées entre convictions personnelles et consignes des syndicats, tout comme pour la région Pays de la Loire où son président, Yves-Alain Legrand (Allianz), n’a pas encore fait part de son choix. Les pronostics restent incertains : faites vos jeux !

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