Pour la deuxième année consécutive, l'Amrae a mené une enquête auprès des adhérents de l'Association nationale des DRH sur leurs connaissances et leurs pratiques du risk management appliquées aux risques ressources humaines. Il faut entendre par risques RH, les événements ou défaillances de processus qui peuvent avoir des impacts humains, opérationnels, financiers, juridiques ou stratégiques, négatifs pour l'atteinte des objectifs de l'entreprise et des enjeux de la politique RH.
Motivation vs recrutement
70 % des responsables RH (RRH) en PME (85 % dans les grandes entreprises) estiment que les risques RH sont pris en compte dans leur société. Principaux risques cités : risques psychosociaux (57 %), contentieux prud'homaux/risques juridiques (31 %), risques liés à la santé et à la sécurité au travail (29 %), conflits sociaux (26 %), gestion des compétences et motivation des collaborateurs (22 %). Les RRH accordent en outre une importance plus grande à la rétention/motivation des collaborateurs, aux pratiques managériales et aux plans de succession, alors que les chefs d'entreprise mettent davantage en avant le recrutement et la responsabilité sociale.
A noter que la connaissance par les RRH de l'existence d'un risk manager dans l'entreprise progresse : en PME, 26 % contre 14 % en 2012, et 42 % dans les grandes entreprises (proportion doublée). Ils restent cependant peu familiers (56 %) avec la cartographie des risques RH. Enfin, si 71 % considèrent que la gestion des assurances de personnes fait partie de leur métier, seulement 13 % se disent compétents lorsqu'il s'agit de traiter ce sujet au niveau international.