78 % des Français ont une vision optimiste du futur, mais peu semblent réellement le préparer, révèle la première édition de l’étude mondiale sur la prévoyance « Power of Protection, Confidence in the future » publiée par HSBC.
Journaliste
Si à travers la planète le profil le plus répandu au regard de la prévoyance est le « fataliste », qui estime que sa vie est tracée à l’avance et est donc peu enclin à mettre en place une garantie, le profil le plus courant en France (29 %) est « l’inconscient », vivant au jour le jour, et n’anticipant le futur que très rarement.
Les Français mal préparés
Partout dans le monde, la santé est la première source de préoccupation. En France, 63 % des personnes interrogées s’inquiètent en premier lieu de la dépendance et de la dégradation de la qualité de vie engendrée par le vieillissement. Arrivent ensuite l’accessibilité aux soins médicaux (59 %), la protection de la santé des proches (56 %) puis le coût des soins (47 %). Les Français sont les moins bien préparés financièrement pour faire face à l’imprévu. En effet, 56 % estiment qu’ils ne pourraient pas, ou difficilement, faire face financièrement à un imprévu. Pour autant, peu mettent en place une protection complémentaire. Si 22 % disposent d’épargne, ils ne sont que 12 % à avoir souscrit une ou plusieurs assurances prévoyance (contre 21 % dans le monde). La principale raison évoquée pour ne pas avoir souscrit une garantie prévoyance est le coût jugé excessif par 55 % des Français. Enfin, plus de trois quarts des sondés ayant contracté une assurance décès ne connaissent pas le montant de l’indemnisation qui leur serait allouée, et doutent même qu’il soit suffisant.