Arrivée par hasard à la Maaf voilà près de trente ans, Marie-Hélène Douceret n’a jamais quitté Covéa. Cette fidèle du groupe, humble et affable, tout en ayant la main sûre, est depuis peu la numéro deux de Fidélia assistance.
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Ne lui parlez pas du plafond de verre. À la maison d’éducation de la Légion d’honneur, l’épanouissement professionnel n’était pas un débat, mais une évidence. Aucun mur infranchissable donc : « On bénéficiait d’un excellent niveau d’éducation. Nous ne doutions pas de notre capacité à réussir, en tant que femmes, nos carrières professionnelles », explique Marie-Hélène Douceret, fraîchement nommée directrice générale adjointe (DGA) de Fidélia assistance. Ayant participé à la création d’un réseau de femmes à la Maaf, sa nomination lui a d’ailleurs valu de nombreux messages de félicitations de collègues féminines ! Fille de militaire, tout sourire, simplicité et voix de velours, elle a toujours travaillé, même avec un bébé sous le bras.
Après une prépa HEC et un BTS commerce international, elle se voit uniquement proposer des emplois d’assistante export, elle qui rêvait d’un poste à responsabilités. De guerre lasse, et après avoir enchaîné les intérims, elle retourne à Niort (Deux-Sèvres) où habitent ses parents dans l’espoir de trouver un emploi plus stable. « Je suis allée frapper à la porte de la Maaf. Je pensais y rester juste quelques mois ! » L’entretien avec Etienne Couturier, l’ex-DG de Maaf alors responsable régional, qui lui a vendu la diversité des métiers de la Maaf, a porté ses fruits : Marie-Hélène Douceret n’a jamais quitté le groupe. Elle qui n’avait jamais fait de vente est restée dix ans dans le commercial à Paris. « À l’époque, on ouvrait des agences avec pas...