« Il y a dix ans, le conseil d’administration de la Macif et les délégués de sociétaires avaient identifié des difficultés rencontrées par les associations pour renouveler leurs forces bénévoles, bien que 40 % de nos concitoyens aient été prêts à leur donner un coup de main. Les retraités composaient la grande majorité des bénévoles. En créant Diffuz, la Macif souhaitait s’adresser aux jeunes et faire émerger des missions compatibles avec une vie familiale et professionnelle », relate Jean-Michel Febvin, responsable de la plate-forme à la Macif. La notion de « Défi solidaire » est donc apparue, le but étant de proposer des missions claires et simples d’une heure, d’une demi-journée ou d’une journée (s’occuper de l’accueil sur un événement, participer à des collectes, à des actions sur le terrain, etc.). Les défis solidaires ont été complétés par des défis numériques (actions de bénévolat à distance, comme des tâches de communication, par exemple), puis, après la Covid-19, par le bénévolat récurrent ou régulier et par du bénévolat de projet (mission à mener de bout en bout, comme la création d’un compte de réseau social). La plate-forme est ouverte à tous les citoyens et pas uniquement aux sociétaires et adhérents de la Macif.

Aujourd’hui, quasiment un Français sur quatre est bénévole dans au moins une association. « La création de Diffuz a été motivée par une démarche citoyenne et sociétale. C’était un moyen pour la Macif de renforcer encore son rôle d’acteur majeur de...