La grande ambition de la loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel est d’édifier une nouvelle société de compétences, pour faire face à deux défis majeurs : le chômage de masse et la digitalisation des métiers et des organisations du travail. Au service de cette ambition, la loi entend promouvoir la transformation du système de la formation professionnelle avec quatre grands leviers :
Le renforcement de la liberté des individus dans le choix de leur formation est le premier levier de la réforme. L’objectif est de « garantir un accès plus simple, plus rapide et plus juste » à l’acquisition de compétences. Ainsi, dès l’automne 2019, les salariés et les demandeurs d’emploi achèteront directement des formations certifiantes avec leur compte personnel de formation (CPF) sur une application mobile dédiée. Ces formations reconnues dans le cadre du Répertoire national des certifications professionnelles sont d’ores et déjà inscrites sur une liste unique. Pour sécuriser le dispositif, le législateur a institué un régulateur, France compétences (Autorité nationale de régulation et de financement de la formation professionnelle et de l’apprentissage).
Cette autorité a pour mission d’assurer le financement, la régulation, le contrôle et l’évaluation du système de la formation professionnelle et de l’apprentissage. En faveur de l’ensemble des actifs, elle promeut le développement des compétences, l’acquisition de certifications, ainsi qu’une égalité d’accès...