En confiant aux branches la gestion de l'apprentissage, mais aussi en assouplissant les conditions de mises en œuvre du contrat d'apprentissage, ou en offrant aux entreprises la possibilité d'ouvrir leur propre établissement, la réforme « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » a profondément fait évoluer le cadre de l'alternance. L'un des objectifs de la réforme était de rapprocher les conditions de mise en œuvre des contrats de professionnalisation et d'apprentissage, si bien que désormais les entrées en apprentissage peuvent se faire tout au long de l'année, la limite d'âge pour signer ce contrat de travail a été reportée de 25 à 29 ans, leur durée minimale rabaissée à six mois…
En confiant aux branches professionnelles et non plus aux régions la gestion de l'apprentissage, la réforme a répondu à une revendication ancienne des organisations patronales, tandis que le financement des CFA relève désormais des Opco. Ainsi, depuis le premier janvier 2020, c'est auprès d'Atlas que doivent être déposés les contrats d'apprentissage, et c'est le coût contrat qui s'applique, soit un financement en fonction du nombre de contrats signés pour les CFA.
CFA d'entreprises
Au rang des évolutions les plus attendues et qui rapproche le modèle français de son voisin allemand, la possibilité pour une entreprise d'ouvrir (seule, avec d'autres sociétés ou adossée à un centre de formation) un CFA. Selon nos informations, au moment où nous écrivons ces lignes, le secteur de l'assurance étudierait...