Pendant le confinement, faute de pouvoir se rencontrer physiquement, certaines phases des processus de recrutement ont pu prendre des allures de film d’espionnage. « Plus nous montions dans les échelons hiérarchiques, moins les processus de recrutement étaient arrêtés, il a fallu être très créatifs. Certains entretiens ont eu lieu sur les quais de Seine pendant une promenade de chiens avec une attestation qui le permettait », explique Nizar Ghoussayni, consultant chez Robert Walters. « L’entretien physique est très important car l’humain doit rester un élément central du processus de recrutement, même si la période n’y est malheureusement pas favorable », poursuit-il. Avant la période du confinement, il aurait été impensable d’imaginer un processus de recrutement sans face-à-face, notamment pour les postes de cadre ou en contact avec la clientèle. Néanmoins, il a pourtant fallu faire sans à partir du 16 mars. Chez Fed finance, l’heure n’était pas non plus au chômage partiel. Pendant le confinement, le cabinet en a profité pour élargir le vivier de ses candidats grâce aux entretiens en visioconférence et au gain de temps induit. « Nous avons fait plus de 15 000 interviews de professionnels tous marchés confondus, nous avons procédé par visioconférence et nous continuons par ce biais. L’objectif est que les membres de nos équipes dont l’activité était en stand-by en profitent pour recruter des candidats »,...

L'embauche à l’heure de la distanciation
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