La FFA, la CFDT, l’Unsa, la CFTC et la CGC ont signé un accord pour décliner dans la branche de l’assurance les dispositions prévues par la réforme de la formation professionnelle du 5 septembre 2018. Le texte met notamment l’accent sur la VAE, précise les attentes des partenaires sociaux à l’égard de l’OPCO Atlas, et pose les bases d’une stratégie de développement des compétences à l’échelle de la branche.
journaliste
« Notre accord précédent a trois ans, le premier objectif de celui-ci est de décliner les dispositions de la réforme de la formation professionnelle et de l’alternance à l’échelle de la branche », explique Alexis Meyer, le directeur des affaires sociales de la FFA, à l’occasion d’une conférence de presse mi-novembre dédiée à la signature de l’accord sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences et la formation dans la branche des sociétés d’assurance. Le texte a été signé par la CFDT, l’Unsa, la CFTC et la CGC, a contrario de la CGT et de FO.
Il détaille les dispositifs issus de la loi du 5 septembre 2018 comme ProA, défini à ce titre le rôle d’Atlas dans le cadre de l’élaboration des politiques de formation professionnelle de branche et d’interbranche, et met notamment l’accent sur l’alternance ou la promotion de la validation des acquis de l’expérience (VAE). « Nous avons réécrit en profondeur notre accord avec l’ambition de prendre en compte toutes les évolutions et qu’il soit le plus structuré possible. C’est un sujet important, sans même parler de la crise, que notre capacité à transformer les métiers », poursuit Alexis Meyer.
Une co-construction entre entreprises et salariés
« Il s’agit de faire de la formation professionnelle une co-construction entre des entreprises qui considèrent que c’est une plus-value et leurs salariés. Cet accord est une première pierre qui insuffle une véritable politique d’accompagnement », résume pour sa part Thierry Tisserand, le secrétaire général adjoint de la FBA CFDT.
Dans...