Le directeur de la réassurance de Generali France et nouveau président du Gareat, Jean-Louis Charluteau, se destinait à la magistrature avant d’opter pour l’assurance comme son père avant lui. Avec une longueur d’avance sur les risques, il prône la coopération tous azimuts.
Immergé dans l’assurance dès sa plus tendre enfance, Jean-Louis Charluteau suit après l’école son père, agent général Abeille assurances, dans ses tournées auprès des exploitations agricoles, des sucreries, des scieries de la région. Formé pour devenir magistrat, il s’oriente pourtant vers l’assurance à son retour du service militaire. « Je voulais aller sur le terrain. Je me suis dit pourquoi pas ce beau métier qu’est l’assurance », partage Jean-Louis Charluteau. Il se forme alors à l’Institut des assurances de Paris où il y croise des personnalités qui l’inspirent pour la suite : Robert Badinter, Jean-Denis Bredin, Jean Bigot…
Sa vie professionnelle commence en 1983 en tant qu’inspecteur à l’UPE. « J’ai eu la grande chance d’y être formé pendant un an. L’UPE attachait beaucoup d’importance à la formation de ses inspecteurs. » Il devient ensuite responsable de la souscription des particuliers chez Zurich. Il rejoint en 2001 Generali France pour prendre la responsabilité de la souscription des risques particuliers et professionnels, une expérience dont il se souvient avec plaisir, puis évolue à la direction de la réassurance & des risques.
Le risque climatique à cœur
« J’ai attrapé le virus de la réassurance. C’est une matière qui mobilise compétence, curiosité, esprit de synthèse et de l’anticipation qui est devenu chez moi une déformation de caractère ! C’est une qualité en tant que directeur de la réassurance, mais qui l’est moins dans la vie privée à en croire mon épouse. Cela permet de voir venir les...
