Après des expériences chez Allianz et Wakam, Héloïse Bridault s’est lancée en solo avec la création d’Okoa, une InsurTech qui veut mettre à l’honneur le service dans la gestion des sinistres.
« Sinistre : adjectif synonyme de triste et ennuyeux. » Si le dictionnaire consentait à passer quelques minutes avec la pétillante Héloïse Bridault, nul doute qu’il changerait d’avis. Car avec Okoa, la start-up qu’elle a lancée en septembre 2024, cette ancienne d’Allianz et de Wakam n’ambitionne rien d’autre que de « réenchanter la gestion de sinistres ». Du pain sur la planche ? Pour cette passionnée de surf, ce n’est pas un problème. Fun fact : c’est d’ailleurs de son sport de prédilection qu’elle tire le nom Okoa. « Il signifie “différente” en hawaïen. Je trouvais ça chouette d’injecter les valeurs d’empathie et les “good vibes” venues du surf dans l’assurance », explique-t-elle. Mais aimer la mer n’empêche pas d’avoir les pieds sur terre. Héloïse Bridault s’appuie en effet sur douze ans d’expériences aussi solides que diverses dans l’assurance.
Frustration
Quand on remonte le fil de l’eau, c’est l’obtention d’un master 2 en droit des assurances, obtenu en 2012 après un master 2 en droit maritime, qui lui ouvre les portes du secteur et du groupe Allianz. D’abord par le prisme des grands risques et d’Allianz Global Corporate & Specialty (AGCS), puis par celui de l’audit interne chez Allianz France. Une aventure qui prend fin en 2018. « Avec l’audit, je constatais ce qui n’allait pas, mais j’étais frustrée de ne pas pouvoir mettre en œuvre ce qu’il aurait fallu faire », avoue-t-elle. Elle se dirige alors vers le conseil et Leed Consulting. Mais l’épanouissement n’est pas total. « C’était...