L’assurance envisagée comme un vecteur d’émancipation ? Le propos peut sembler incongru. Pourtant, soutenu par le regard clair et la voix posée de Benoît Gommard, il fait rapidement sens. « On ne peut pas entreprendre sans avoir un minimum de garantie, et l’assurance vie, à la fois produit de prévoyance et d’épargne, ménage un solide filet de sécurité au long cours qui libère la capacité de projets du souscripteur », affirme avec une force tranquille ce quinquagénaire dont on peine à concevoir que l’aînée de ses quatre enfants ait déjà passé le cap de la trentaine. « J’aime beaucoup la phrase du compositeur Michel Legrand selon laquelle « la rigueur libère », ajoute ce fils d’institutrice, au parcours scolaire d’excellence, doublement adoubé par l’École centrale de Paris et l’université Paris-Dauphine, qui très tôt fut confronté à la problématique de la maîtrise des risques dans sa double dimension assurantielle et financière.

Flegme et expertise

Benoît Gommard a 24 ans lorsqu’il démarre sa carrière professionnelle à Singapour où il s’occupe pour le compte des Mutuelles du Mans réassurance des risques industriels et de la gestion d’actifs des entreprises clientes de la compagnie dont il partage les racines sarthoises. Le jeune centralien trouve alors d’emblée l’occasion d’exercer un don particulier, qu’il peaufinera tout au long de sa carrière, celui « de détecter les signaux faibles, annonciateurs de nouvelles attentes pour mieux rebondir », témoigne Olivier Le Grand. L’ancien patron de la...