Une page se tourne chez Allianz France avec le retrait de Jacques Richier, président-directeur général des activités françaises de l’assureur allemand depuis 2008, de toutes fonctions exécutives. Un mouvement qui permet aussi à la compagnie de s’adapter aux récentes recommandations de l’ACPR en termes de gouvernance.
journaliste
L’année 2021 a commencé sous le signe d’une nouvelle gouvernance pour Allianz France. En se conformant aux recommandations de l’ACPR incitant les assureurs à séparer les fonctions de président et de directeur général, la compagnie a fait d’une pierre deux coups en réglant également la question pendante de la succession de Jacques Richier. Président-directeur général des AGF puis d’Allianz France depuis 2008, l’homme de 65 ans devient président du conseil d’administration et cède ses fonctions de directeur général à Fabien Wathlé. Médiatiquement discret, ce proche de Jacques Richier (puisqu’ils ont également travaillé ensemble chez Swiss Life France) est entré chez Allianz France en 2010 et dirigeait dernièrement l’unité ressources et performances opérationnelles du groupe. Combiné au départ de Franck Levallois, qui lui aussi représentait une piste crédible pour l’après-Jacques Richier, ce mouvement a provoqué un vaste jeu de chaises musicales au sein du comex d’Allianz France. Officiellement mise en place le 1er janvier 2021, la nouvelle équipe est chargée de porter les ambitions du plan stratégique 2025 de la compagnie. Conçue de manière collaborative avec les forces vives du groupe, cette stratégie décline la raison d’être « We secure your future » de l’assureur et s’inscrit dans la droite ligne de l’ambition du groupe pour davantage de simplicité. Trois objectifs : « Outperform, transform, rebalance » ont été ainsi définis pour intégrer les enjeux de responsabilité sociétale et capitaliser sur la plate-forme assurantielle d’une des marques les plus puissantes de l’assurance mondiale.
