Quel regard portez-vous sur l'Asie en termes de recrutements dans les services financiers ?
L'ensemble des professionnels de la finance montrent un intérêt croissant pour l'Asie, particulièrement pour Singapour et Hong Kong. Du fait de la lente reprise aux Etats-Unis et de la crise de la dette en Europe, un nombre de candidatures plus important nous parvient de ces régions. A Singapour, l'augmentation a été de 300 % ces 12 derniers mois. Dans le secteur de l'assurance, Tokyo, Hong Kong et Singapour demeurent les marchés les plus actifs en termes d'embauche. Le segment de la santé est en plein boom.
Quelles sont les fonctions les plus prisées ?
Les fonctions gestion de risques et conformité sont très recherchées du fait des nouvelles réglementations et des modifications de gouvernance. A Singapour, banquiers et assureurs étoffent l'ensemble de leurs équipes (middle, front et back office). Les recrutements ont crû de 20 % depuis la reprise. La fonction "gestion d'actifs-placements", a également la cote. De nombreux établissements financiers centralisent leurs opérations de back office en Asie, nécessitant l'apport de nouvelles compétences. Pour autant, les dirigeants font preuve de prudence dans leurs décisions d'embauche, compte tenu d'un environnement encore incertain. Globalement, le niveau de formation requis sur les postes s'accroît, quel que soit le métier. Au-delà des compétences techniques et de la formation académique, sont examinées l'aptitude au leadership, la capacité à travailler en équipe et à communiquer avec efficacité. La diversité des expériences professionnelles constitue également un atout.
Sous quelle forme de contrats les étrangers sont- ils embauchés ?
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