La BCE publie son rapport annuel sur ses activités prudentielles et relève qu’en 2016, les banques de la zone euro ont enregistré des bénéfices stables, mais faibles. Toutefois, les risques et les défis auxquels elles ont été confrontées sont pour l’essentiel restés inchangés par rapport à ceux de 2015 et restent d’actualité en 2017. Ainsi, les risques identifiés sont notamment les faibles taux d'intérêt, les volumes élevés de NPL, les incertitudes géopolitiques et réglementaires, la cybercriminalité et incidents informatiques, concurrence non bancaire. Concernant les procédures, leur nombre est resté globalement stable. La BCE a enregistré en 2016, 3 182 procédures d’agrément notifiées par les ACN, dont 24 demandes d’agrément, 42 retraits d’agrément, 178 agréments devenus caducs 22, 142 acquisitions de participations qualifiées, 2 544 nominations de dirigeants et de membres du conseil de surveillance et 252 procédures de passeport.
S’agissant de l’exécution et des sanctions, l’accent a été mis principalement sur l’acquisition de connaissances au sujet de la situation prudentielle des entités supervisées. Ainsi en 2016, la BCE a lancé 41 procédures de sanction et une procédure d’exécution auprès de 36 entités supervisées importantes et a prélevé en 2016 un montant total de 404,5 millions d’euros de redevances pour les dépenses liées à ses missions de surveillance. Enfin, le secteur bancaire européen enregistre une tendance à des ratios de fonds propres plus élevés depuis début 2015. Le ratio du total des fonds propres s’est établi à 17,2 % au 3e trimestre 2016, contre 16,1% un an auparavant. A noter aussi qu'à l’issue de l’évaluation annuelle, le nombre des nouveaux établissements important a diminué, passant de 129 à 127.
Source : bankingsupervision.europa.eu