(AOF) - Alors que l'interconnexion technologique est devenue la norme, les entreprises françaises se trouvent de plus en plus vulnérables face à une gamme croissante de cybermenaces. Dans son dernier rapport, QBE, leader mondial de l'assurance, met en lumière l'évolution inquiétante des menaces numériques pesant sur les entreprises. Les entreprises françaises sont de plus en plus vulnérables aux cyberattaques. Les cybercriminels exploitent habilement les failles de sécurité pour extorquer des fonds, perturber les opérations commerciales et compromettre la confidentialité des données, menaçant ainsi la stabilité et la réputation des entreprises.
Le rapport dévoile notamment une hausse notable des attaques par ransomware, qui ont augmenté de 74 % en 2023 par rapport à l'année précédente. Une flambée qui est attribuée à la fragmentation des écosystèmes cybercriminels et à l'exploitation accrue des vulnérabilités zero-day (vulnérabilité informatique détectée par un cyber pirate avant le fournisseur, et de facto facilement exploitable).
Le montant moyen d'une rançon était de 2 M$ en 2023, soit cinq fois plus qu'en 2022. D'après le rapport, le démantèlement de LockBit, BlackCat ou encore Hive a poussé les malfaiteurs à cibler des organisations ayant des moyens plus importants de façon à soutirer des sommes plus élevées avant que leur rançongiciel ne soit désactivé.
Selon les projections du rapport, le nombre de victimes de ransomware devrait augmenter de 11% en 2025 par rapport à 2023. L'industrie, la santé, l'informatique, l'éducation et la fonction publique sont parmi les secteurs les plus exposés.