(AOF) - Gerep, société de courtage en assurance collective, publie son baromètre sur les évolutions des dépenses médicales en 2024. Cette étude a été réalisée sur un panel d’environ 140 000 bénéficiaires pour une moyenne d’âge de 43 ans. Elle analyse les évolutions des dépenses médicales de l’année 2024 comparée à l’année 2023. Les données sont observées au 31 août 2024 sur une population active assurée par des garanties collectives. Les données correspondent aux prestations médicales remboursées rapportées au nombre de bénéficiaires.
Selon les conclusions de cette étude, l'inflation médicale reste soutenue et supérieure à l'année 2023 qui s'élevait à 3,5%. En outre, les remboursements effectués par Gerep ont augmenté de 5% de janvier à juillet 2024.
La hausse des remboursements effectués par Gerep est équivalente entre les régimes de base et les régimes optionnels même si elle est légèrement au-dessus sur les options. La réévaluation des bases de remboursement se concrétise par une dynamique forte sur les consultations généralistes/spécialistes à +5,6%.
La montée en force des médecines alternatives et de la prévention se confirme avec la hausse du taux d'utilisation des assurés sur le pack bien-être (+4,5%), la cure thermale (+15,3%) mais aussi le PSY (Psychologue, psychothérapeute, psy covid etc. (hors soins courants) (+12,1%).
Le 100% santé performe toujours sur le dentaire, notamment sur les prothèses dentaires. Une hausse globale de 5% des remboursements effectués par Gerep sur la population est constatée entre 2023 et 2024. Cette hausse se décompose en deux : +4,9% sur les régimes collectifs obligatoires, et +5,3% sur les régimes optionnels.
Tandis que les remboursements effectués par Gerep augmentent, les frais réels moyens, quant à eux, diminuent de 1,5% au global. Par ailleurs, la part de consommant sur la totalité des bénéficiaires couverts reste stable.
La hausse globale du montant des remboursements s'explique par plusieurs paramètres mais la plus impactante est l'augmentation de la quantité de soin (+4.6%). Autrement dit, au global, le nombre d'acte par bénéficiaire consommant est la hausse la plus conséquente (+0.8% pour le % de consommant, -0.4% pour le coût moyen)