(AOF) - La dernière étude QBE x OpinionWay met en lumière que 80% des dirigeants de PME et ETI se montrent plutôt sereins quant aux mesures mises en place pour la cybersécurité de leur entreprise. Peu surprenant, quand on sait que le niveau de confiance des dirigeants se maintient : 4 sur 5 s’estiment capables de gérer une cyberattaque. Cependant, qu’elles abordent avec sérénité ou non la période des JO, les entreprises prévoient de consolider leur cybersécurité en 2024.
En cause, une peur de la hausse des cyberattaques pendant la période des Jeux (46%), un dispositif obsolète (33%), ou encore une volonté de rester à la pointe en termes de cybersécurité (33%).
Parmi les dirigeants prévoyant de renforcer leur dispositif de cybersécurité, 10 % ne détenaient pas de dispositif jusqu'à présent.
Pourtant, malgré l'importance que semble revêtir la cybersécurité, les dirigeants de PME et ETI françaises sont 14% à trouver que le bouclier cyber européen est inutile. Plus édifiant encore : ils sont 13% à ne pas en avoir entendu parler du tout, principalement dans le secteur agricole et industrie (31%) mais aussi parmi les grandes ETI (entreprises de 500 à 4 999 salarié), à 29%.
Ainsi, même si la majorité des entreprises sont informées et favorables vis-à-vis du bouclier cyber européen, le sujet de la cybersécurité reste un sujet qu'une grande partie des dirigeants ne considèrent pas comme un risque prégnant.
En effet, seule 1 entreprise sur 2 appréhende ce risque d'envergure, et seuls 23 % des dirigeants déclarent souscrire une assurance cyber