(AOF) - CCR dévoile les résultats de son étude portant sur l’impact du changement climatique sur le coût des catastrophes naturelles à l'horizon 2050. En partenariat avec Météo France, la troisième édition de cette étude montre une augmentation significative des coûts liés au réchauffement climatique, et rappelle une nouvelle fois l’importance de la modélisation pour accompagner les territoires dans la prévention et leur adaptation face aux risques climatiques.
Avec un coût pour l'année 2022 estimé à près de 3,5 Md€ et une première estimation pour l'année 2023 de l'ordre de 900 M€, la sécheresse géotechnique apparaît comme le péril le plus préoccupant compte-tenu du montant des dommages qu'elle engendre et de leur forte évolution à horizon futur.
CCR estime que la sinistralité au titre des périls couverts par le régime Cat Nat (inondation, sécheresse, submersion marine, vents cycloniques, tremblement de terre) devrait augmenter d'environ +40% à l'horizon 2050 sous l'effet du changement climatique et + 60% en intégrant l'évolution des enjeux assurés.
Pour le péril "inondation", CCR estime que le coût moyen annuel devrait augmenter de +15% d'ici à 2050 (soit +148 M€ par an) du fait de l'aléa et de +38% (soit +370 M€ par an) du fait de l'aléa et de l'évolution des enjeux assurés.
Pour le péril "sécheresse géotechnique", le réassureur estime que le coût moyen annuel devrait augmenter de +83% d'ici à 2050 (soit + 606 M€ par an) du fait de l'aléa et de + 103% (soit + 747 M€ par an) du fait de l'aléa et de l'évolution des enjeux assurés.