(AOF) - Le comparateur Lesfurets s’intéresse aux travailleurs non-salariés et au poids de leurs dépenses contraintes, au travers d’une enquête menée par BVA. Parmi celles-ci, les mutuelles, dont la souscription est optionnelle pour cette frange de population. Quelle couverture est privilégiée par les indépendants ? Ont-ils le réflexe de challenger régulièrement leur contrat ? Pour cette frange de la population, trois postes de dépenses s'avèrent prépondérants : le lieu de travail, le carburant, et les assurances.
Les assurances constituent alors un poste de dépenses non négligeable pour les travailleurs indépendants, notamment l'assurance automobile et la complémentaire santé, pour lesquelles près de 30% déboursent plus de 50 € chaque mois.
Parmi les 69% de travailleurs indépendants dotés d'une mutuelle santé, près de la moitié disposent d'une couverture santé dite "classique" (46%), et plus d'un tiers se sont tournés vers une gamme "intermédiaire" (35%). Les versions haut de gamme des assurances santé ne sont, à ce jour, sélectionnées que par une minorité (10%).
Côté couverture, environ deux tiers des indépendants ont opté pour de meilleurs taux de remboursement sur des soins spécifiques à leur couverture (68%). A cet effet, l'optique, le dentaire et les soins courants sont privilégiés dans des proportions très similaires (environ 1 indépendant sur 2). Probablement considérées comme moins incontournables, les médecines douces sont, elles, davantage délaissées : seulement 25% déclarent avoir inclus cette option dans leur couverture.
Les indépendants ne sont que 14% à avoir changé de contrat au cours des douze derniers mois - une proportion identique à ceux déclarant vouloir en changer dans l'année à venir. 65% des indépendants déclarent n'avoir jamais utilisé ou envisagé d'utiliser un comparateur pour le choix de leur mutuelle. Avec le sentiment pour 22% d'entre eux que cette solution ne leur permettrait pas de faire de véritables économies.