(AOF) - A l'occasion du Mondial de la moto qui aura lieu du 17 au 23 octobre prochain, LeLynx.fr, comparateur d'assurances en ligne, partage les résultats de son baromètre des assurances moto 2022. Il faut compter en moyenne 503 € par an pour assurer son deux-roues, soit 5,7% de plus que l’année précédente. Comme chaque année, l’Ile-de-France se place en tête des régions où s’assurer coûte le plus cher : il faut compter en moyenne 653 € par an, soit 30% de plus que la moyenne nationale.
Les jeunes conducteurs payent plus du double de la moyenne nationale avec une prime d'environ 739 € par an. Conséquence directe de la crise sanitaire, le coût des matières premières et donc des réparations s'est envolé, poussant les assureurs à aligner leurs tarifs. L'accidentalité, également en augmentation, fait elle-même gonfler les primes d'assurance. Si les deux-roues ont le vent en poupe depuis quelques années pour circuler plus facilement en ville, les utilisateurs doivent faire face à une pratique de plus en plus onéreuse.
"L'augmentation de la prime moyenne d'assurance des deux-roues motorisés est davantage marquée sur les plus grosses catégories de cylindrés : pour les motos entre 126 cm3 et 400 cm3, la hausse se chiffre à 7,5 % par rapport à l'année dernière (487 € par an contre 453 € par an auparavant). L'augmentation est plus modérée du côté des scooters et petites motos de moins de 125 cm3 puisque les assurés déboursent en moyenne 2,3 % de plus cette année (355 € par an contre 347 € par an auparavant)", explique Itzal Arbide, Directrice Générale de LeLynx.fr.
La pandémie et ses restrictions ont aussi un impact sur les tarifs pratiqués par les assureurs. Avec les confinements successifs, de nombreux motards ont suspendu plusieurs garanties en choisissant de mettre leur moto en hivernage. Depuis le retour de la libre circulation, les risques couverts par les assurances moto ont de nouveau augmenté et de fait la prime également. Même si les chiffres sont similaires à 2019, le marché des deux-roues reste perturbé avec des problèmes de production et d'approvisionnement. Les prix des modèles, même d'occasion, sont donc plus élevés que la moyenne.