(AOF) - Les tensions géopolitiques, les pressions inflationnistes et les effets d'entraînement tels que les chocs énergétiques, les cybermenaces et les perturbations de la chaîne d'approvisionnement constituent des défis pour la société et, en définitive, pour le secteur de la réassurance. Dans le même temps, il existe des opportunités significatives pour couvrir cet environnement volatile avec des solutions d'assurance. Ainsi, le Swiss Re Institute prévoit une augmentation de 33 milliards de dollars des volumes de primes commerciales entre 2022 et 2026 en raison de la délocalisation de la chaîne d'approvisionnement.
Et si les pays parviennent à construire toutes les capacités d'énergie renouvelable qu'ils ont ciblées jusqu'à présent, les investissements dans l'énergie verte devraient générer des primes supplémentaires liées au secteur de l'énergie de 237 milliards de dollars d'ici 2035.
Selon le Swiss Re Institute, le marché de la réassurance des catastrophes naturelles devrait passer de 35 à 48 milliards de dollars au cours des quatre prochaines années. Le marché doit suivre l'évolution des sinistres et développer des capacités de modélisation pour les risques liés à la météo, tels que les périls secondaires.
Thierry Léger, Group Chief Underwriting Officer de Swiss Re, a déclaré : "Pour permettre au secteur de l'assurance de répondre à la demande croissante, trois facteurs seront essentiels : évaluer et modéliser les tendances en évolution, assurer une compréhension commune des conditions contractuelles et générer des marges techniques améliorées pour refléter le risque effectif."