Cofondateur de Quantalys, Jean-Paul Raymond, ingénieur de formation, a fait ses premières armes dans les travaux publics avant de se consacrer à la construction de portefeuilles financiers optimisés et de s’imposer comme un partenaire de référence pour les assureurs et leurs clients.
Lorsqu’il franchit le seuil des bureaux parisiens de Quantalys, situés à quelques encablures du Palais Brongniart, le visiteur est immédiatement happé par l’ambiance chaleureuse que dégage cette entreprise atypique dont Jean-Paul Raymond, en duo avec son ami et complice de toujours Vincent Weil, tient les rênes dans un mélange de professionnalisme et de dilettantisme à l’effet détonnant. « Jean-Paul a ce grain de fantaisie peu fréquent dans nos milieux professionnels qui, allié à sa compétence et à ses qualités de visionnaire, en fait un partenaire précieux », confirme Sonia Fendler, présidente d’Altixia Reim, longtemps en charge de la clientèle patrimoniale de Generali France, une compagnie qui comme Axa ou AG2R La Mondiale comprit très vite l’intérêt de faire appel aux services proposés par Quantalys. PME disruptive spécialisée dans l’analyse des placements collectifs, Quantalys, aujourd’hui propriétaire d’une base de données référençant au niveau européen plus de 150 000 supports financiers, a en effet réussi à challenger Morningstar en France.
Corto Maltese
Pourtant, comme le remarque dans un sourire espiègle Jean-Paul Raymond : « À l’époque où Vincent et moi avons décidé de nous lancer dans cette aventure, je ne savais même pas ce qu’était un fonds de placement.·» Le trentenaire qui devient associé en 1999 de ce qui s’appelle alors Cortosys – en référence à Corto Maltese – n’a toutefois rien d’un novice. À peine sorti de l’École supérieure de travaux publics (ESTP) où l’ont mené des...
