« Vous m’accordez dix secondes, je suis avec mes béquilles, il faut que je me déplace dans une autre pièce. C’est ça d’avoir été sportif de haut niveau, on est cassé de partout. » Le ton est jovial, malgré les douleurs (il vient d’être opéré pour la pose d’une prothèse partielle au genou). Il faut dire que Didier Loiseau a dû passer plusieurs fois par la case opération durant sa carrière. Gardien de but de l’AJ Auxerre au début des années 1980, il est repéré par l’AS Nancy-Lorraine, entraîné à l’époque par Arsène Wenger qu’il doit rejoindre à l’été 1985. Alors qu’il avait paraphé un précontrat pour rejoindre le club lorrain, il se blesse gravement à l’épaule lors d’un de ses derniers matchs avec l’AJ Auxerre. Le début d’un long chemin de croix pour le gardien de but. Remis au bout de six mois de sa blessure, il est prêté dans la foulée par son nouvel employeur au Football club de Montceau-les-Mines (devenu entre-temps Montceau Bourgogne). Las, il se blesse à nouveau à l’épaule dès son deuxième match. Enfin remis, il se blesse encore, cette fois au genou, en septembre 1986 lors de son match de reprise. Ultime pépin puisqu’il doit mettre fin à sa carrière de joueur pro après avoir été déclaré inapte au sport professionnel en juillet 1987.

Loin des terrains

Fort heureusement, Didier Loiseau était assuré à l’époque, un contrat qu’il a souscrit un peu par hasard se remémore-t-il : « Un jour, mon voisin de vestiaire Patrice Garande revient avec un contrat d’assurance qu’il venait de souscrire. Je...