Vous êtes présidente d’Atlas depuis fin mars après en avoir été vice-présidente. Quel est le bilan des deux premières années de l’OPCO ?

Un dialogue paritaire régulier et positif nous a permis de construire l’OPCO des services financiers et du conseil autour d’enjeux et de perspectives communs, tout en respectant les diversités de nos branches. D’un point de vue très concret, les nombreuses implications sont allées du transfert de compétences avec les chambres consulaires et les régions sur la gestion de l’apprentissage, au déploiement d’une nouvelle offre de services en faveur de nos adhérents et de leurs salariés, en passant par un fort développement digital, notamment en termes de simplification administrative en lien avec l’ADN de nos activités et de nos métiers.

L’année 2020 a été très particulière du fait de la crise sanitaire et économique…

Face à l’urgence imposée par la crise sanitaire, Atlas a lancé, dès le 2e trimestre 2020, un plan de relance en direction des entreprises et des salariés relevant de son périmètre, démontrant ainsi la réactivité de son conseil d’administration et de ses équipes. Ce plan en faveur de l’emploi a bénéficié des mesures d’aides exceptionnelles de l’État, notamment par la formation, pour sauvegarder les emplois touchés par le ralentissement de l’activité. Par ailleurs, notre forte mobilisation en faveur de l’alternance nous a permis d’accompagner l’embauche des jeunes avec 70 000 contrats en alternance traités en 2020. Nous sommes aujourd’hui plus que jamais mobilisés dans un contexte de crise qui perdure.

Les branches de l’assurance sont-elles moins touchées par la crise ?

De manière générale, la plupart des branches d’Atlas sont confrontées comme toutes les autres à cette crise. Les branches de l’assurance sont fortement...