Alors que les premières mesures de l’IA Act européen sont entrées en vigueur en février et que cette technologie a fait l’objet d’un sommet organisé par l’Élysée, l’Observatoire de l’évolution des métiers de l’assurance a publié une étude qui propose trois scénarios prédictifs sur son déploiement dans la branche et permet d’avoir une vision aussi précise que possible de sa mise en œuvre actuelle sur un périmètre qui couvre 85 % des effectifs de l’assurance.
L’influence de l’IA sur les emplois, les compétences et plus globalement la compétitivité fait l’objet de multiples études et événements ces derniers mois. Le sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle a été organisé par l’Élysée à la mi-février, tandis que l’Observatoire de l’évolution des métiers de l’assurance (OEMA) a publié en décembre dernier une étude sur l’implémentation de cette technologie dans les métiers de la branche. Le baromètre prospectif 2024 de l’Observatoire avait déjà fait un focus à l’été dernier sur l’impact de l’intelligence artificielle dans la branche rappelle Michel Paillet, chargé de mission à l’OEMA : « L’assurance figure parmi les secteurs les plus exposés à cette vague technologique. Nous avions conclu l’étude précédente par une question ouverte : les applications de l’intelligence artificielle viendront-elles en complémentarité ou en substitution aux travaux humain ? »
« Shadow GPT »
Si la question n’est pas encore tranchée, de nombreuses recherches tendent à montrer que l’IA ne remplacera pas les hommes mais que les professionnels qui utiliseront l’IA pourraient bien remplacer les autres ! C’est ce qu’illustre l’enquête Global Workforce of the Future 2024 d’Adecco Group, publiée voilà un an, qui témoignait d’un engouement plus important des salariés pour cette technologie que de la part des chefs d’entreprise.
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Ainsi, une majorité de ces derniers préfèrent recruter que de former leurs employés à l’usage de l’IA, alors que ces derniers sont demandeurs...