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Logement

MRH et GLI face à la crise de l’immobilier

Publié le 29 octobre 2024 à 15h56

Genevière Allaire    Temps de lecture 11 minutes

La crise de l’immobilier a des effets sur les MRH et les garanties locatives. Alors qu’étudiants et jeunes actifs peinent à se loger, les propriétaires bailleurs sont toujours plus attentifs à protéger leurs biens et sécuriser leurs revenus locatifs.

Selon le spécialiste de l’évaluation immobilière Meilleursagents.com, l’offre de biens à louer avait déjà diminué de près de 10 % sur un an à l’orée de 2022, la situation s’est encore aggravée avec une baisse de 36 % en 2022 et 2023. Et cette pénurie de logements en location de longue durée se poursuit cette année, entachée par l’essor des meublés touristiques. « Face à la pénurie d’appartements ou de maisons à louer sur le long terme, nous observons que les locataires demeurent plus longtemps dans le même logement, indique Valérie Imbert, directrice des services clients de Solly Azar. Si la durée des baux était en moyenne de trois ans précédemment, elle est passée à trois ans et demi ces deux dernières années. Cet allongement est bénéfique pour les fournisseurs de garanties locatives. » Parallèlement, lorsque l’on s’attarde sur la catégorie des étudiants, les frais liés au logement – leur plus gros poste de dépenses – étaient en hausse de 2,5 % lors de cette rentrée universitaire 2024, indique la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE). Pendant leurs études, un tiers des étudiants résident toujours chez leurs parents, 25 % vivent seuls dans une location, 11 % sont en co-location, 11 % logent dans une résidence universitaire, 8 % sont installés en couple dans une location, 6 % habitent dans un bien dont ils sont propriétaires et 6 % font appel à un autre mode de logement, selon l’Observatoire national de la vie étudiante publié fin 2023. La colocation entre étudiants et jeunes actifs apparaît comme une solution avantageuse sur le plan économique.

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